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La tragédie de l'assassinat des prisonniers politiques en 1988 Le visage du régime criminel de la République islamique d'Iran !

La tragédie de l'assassinat des prisonniers politiques en 1988 Le visage du régime criminel de la République islamique d'Iran !

Il y a 36 ans, au cours de l'été 1988, des milliers de prisonniers politiques ont été exécutés dans les prisons de la République Islamique d'Iran (R.I.I).

Les autorités du régime sont restées silencieuses depuis le début jusqu'à récemment. Grâce aux efforts et aux actions de tous ceux qui demandent que justice soit faite, en premier lieu les familles des victimes, avec le soutien des institutions démocratiques, des partis politiques et des organisations de gauche et progressistes, ces crimes tragiques n'ont pas été oubliés.

Entre-temps, grâce aux efforts de tous ces défenseurs, de nouveaux aspects de ces crimes ont été révélés. Outre les familles des exécutés, et en particulier les mères et les proches endeuillés, les survivants de ces massacres ont apporté une contribution majeure à l'exigence de vérité et ont publié leurs souvenirs de cet épisode.

Le rôle de l'Ayatollah Montazeri, l'un des dirigeants du régime (décédé, ndlr), reste à jamais inégalé. En effet, la reproduction d'une cassette audio et ses révélations sur le « plus grand crime » de la R.I.I a apporté des preuves supplémentaires importantes qui confirment et complètent les preuves déjà publiées par les témoins directs des massacres de 1988 et les prisonniers survivants. Le procès en Suède de Hamid Nouri, l'un des auteurs de ces meurtres, a jeté une lumière nouvelle sur ces crimes perpétués.

Les tentatives du gouvernement pour effacer les traces de ces crimes ont maintenant échoué. Le gouvernement lui-même a été contraint de les admettre honteusement. Du chef du régime (l'ayatollah Kamenei, ndlr) au président de la République (l'ayatollah Raissi, ndlr), qui était d'ailleurs membre du comité des exécutions de 1988, tous ont défendu avec aplomb le fait qu'ils avaient exécuté l'ordre de l'ayatollah Khomeini de perpétuer ces « assassinats » (politiques, ndlr).

Plus de quatre décennies de gouvernance noire et discriminatoire, d'assassinats d'opposants et de violations des droits fondamentaux et humains des combattants et défenseurs de la liberté, d'ignorance des demandes de justice du peuple et des familles des personnes exécutées n'ont en rien diminué l'ampleur des crimes de ce régime ni affaibli la volonté des familles des personnes exécutées et des témoins survivants d'insister pour que justice soit rendue à leurs chers disparus. Cela a eu pour effet de déshonorer encore plus le régime aux yeux de tous.

Trente-cinq ans après, les voix des survivants du massacre de 1988 résonnent avec force. La conscience collective accrue dans la société iranienne et le respect du peuple iranien pour les droits de l'homme et les droits des autres personnes ayant des croyances et des perspectives différentes ont mis le gouvernement sous pression, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.Notre peuple n'accepte plus le règne des criminels. Les mouvements et actions populaires de ces dernières années, notamment le mouvement révolutionnaire « Femmes, Vie, Liberté », en sont la preuve vivante.
 
L'assassinat de milliers de prisonniers politiques en 1988 n'est pas une tragédie que l'on peut oublier. C'est un crime qui a laissé une blessure profonde dans la conscience générale de la société iranienne face à l'injustice faite à des milliers de personnes. Ce crime symbolise le sinistre régime de la R.I.I et reflète très bien l'image douloureuse de ce massacre. Le gouvernement meurtrier, voleur et corrompu a ravivé le souvenir des invasions les plus barbares et des meurtres les plus noirs de l'histoire de l'Iran et a écrit par son crime l'une de ses pages les plus sombres.
 
A l'occasion du 35ème anniversaire de cet assassinat dans les redoutables prisons de la R.I.I, le Parti de Gauche d'Iran (PGI) salue une nouvelle fois la mémoire de ceux qui sont tombés et ont perdu la vie sur le chemin de la liberté et de la démocratie contre la tyrannie de la R.I.I et pour l'instauration de la justice sociale en soutenant fermement la cause de ses combattants pour l'instauration de la liberté, de la démocratie et du socialisme en Iran.

Le PGI s'incline respectueusement devant ces combattants et leurs familles endeuillées et souffrantes. Nous saluons les efforts et la lutte de tous ceux qui réclament justice pour ces crimes. Nous soutenons toutes les mesures prises dans ce sens. Nous contribuons à hisser le drapeau de la demande de justice. N'oublions pas qu'il s'agit de massacres perpétrés par la R.I.I à l'échelle nationale, et que pour affronter un pouvoir aussi despotique, il n'y a pas d'autre moyen efficace que de lutter à l'échelle nationale également.

Comité politico-exécutif du Parti de Gauche d'Iran
3 septembre 2023

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