L'annonce de la «mort» de Javad Rouhi en prison est un exemple clair de la privation de sécurité du peuple iranien sous le régime de la République islamique, des arrestations arbitraires, de la torture et du meurtre de manifestants. Des milliers de jeunes manifestants arrêtés lors du mouvement révolutionnaire « Femmes, Vie, Liberté » sont toujours en prison. Chacun d’eux peut connaître un sort similaire.
Javad Rouhi a été arrêté lors de manifestations nationales contre la République islamique en 2022. Il a été gravement torturé en prison. A coups de fouets, de décharges électriques et d'autres agressions inhumaines, ils l'ont forcé à avouer des crimes qu'il n'avait pas commis. Il a été condamné à trois reprises à mort par les tribunaux de la République islamique. Sa condamnation à mort a toutefois été annulée par la Cour suprême de la République islamique d'Iran. Le processus d'instruction des dossiers était si injustifié que la Cour suprême du système judiciaire du régime a refusé de l'approuver.
A la veille du premier anniversaire de l'assassinat de Mahsa-Zhina-Amini et du début de ce mouvement, l'appareil de répression du régime avec des arrestations généralisées de militantes du mouvement des femmes, des familles des victimes de ce mouvement, de journalistes, de militants civils, du mouvement social Les militants politiques , y compris les travailleurs, les enseignants, les étudiants, etc., tentent d'empêcher toute explosion publique à l'occasion de cet anniversaire. La « mort » en prison peut aussi faire partie de ces manœuvres désespérées. En expulsant massivement des professeurs d'université engagés et en suspendant, menaçant et arrêtant des étudiants militants, le régime tente également de fermer l'un des bastions de défense du mouvement révolutionnaire du peuple. Mais aucune de ces mesures ne pourra inverser la démarche entreprise par le mouvement révolutionnaire pour renverser la République islamique.
Exprimant sa sympathie à la famille de Javad Rouhi et aux autres familles endeuillées par les meurtres politiques de la République islamique en prison, le Parti de Gauche d’iran appelle tous les combattants pour la liberté et la justice sociale, les défenseurs des droits de l'homme et la Commission d'établissement des faits des Nations Unies. pour faire face à la poursuite des meurtres dans les prisons. La vie des prisonniers politiques en République islamique est toujours en danger. À l’occasion du 35e anniversaire de l’assassinat de milliers de prisonniers politiques en 1988, la République islamique devrait être contrainte de mettre un terme aux massacres dans les prisons. Nous demandons un effort plus large de la part des forces politiques, culturelles et civiles pour la libération immédiate de tous les prisonniers politiques. Tout retard dans cet effort mettra davantage de vies en danger de «mort».
Unissons-nous pour la libération des prisonniers politiques.
Conseil politique et exécutif du Parti de gauche d’iran
2 septembre 2023
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